Lancement officiel du nouveau fonds européen de financement solidaire pour l’Afrique, FEFISOL II !

Olympus digital camera

[chapeau]La SIDI acte à 22,5 millions d’euros le 1er closing du nouveau fonds FEFISOL II dédié au financement de la microfinance rurale et des petites exploitations agricoles familiales africaines, assorti d’une enveloppe d’accompagnement technique d’un million d’euros.[/chapeau]

Le Fonds FEFISOL II est conçu pour permettre de répondre aux enjeux cruciaux du financement des populations vulnérables en milieu rural en Afrique, et plus particulièrement du financement du secteur agricole.

Le financement du secteur agricole revêt en effet une importance cruciale en matière de sécurité alimentaire, d’emploi, de résilience face au dérèglement climatique, et également par rapport à l’inclusion financière des femmes qui, même si elles représentent plus de la moitié de la main d’œuvre agricole, n’ont le plus souvent pas les mêmes accès au financement que les hommes.

Ainsi, bien qu’il apporte une contribution majeure à de nombreuses économies africaines, et que sa croissance participe directement à la réduction de la pauvreté, le secteur agricole reste toujours mal desservi financièrement car bien souvent perçu comme trop risqué ou pas assez rentable.

FEFISOL II est structuré pour soutenir financièrement et techniquement des solutions conçues localement pour répondre à ces enjeux. Le fonds continuera de cibler les entités agricoles s’approvisionnant en majeur partie auprès de l’agriculture familiale s’inscrivant dans une démarche d’agriculture durable. Il sera géré par Inpulse, société de gestion basée à Bruxelles – filiale de la SIDI et du Crédit Coopératif.

Outre les deux fondateurs, la SIDI et Alterfin, la plupart des investisseurs présents dans FEFISOL ont renouvelé leur engagement dans ce nouveau fonds. Notamment, la filiale secteur privé de l’Agence Française de Développement, Proparco, la Banque Européenne d’Investissement, les banques sociales française Crédit coopératif et italienne Banca Etica ont renouvelé leur engagement. De nouveaux investisseurs rejoignent également l’initiative : la société belge d’investissement pour les pays en développement BIO, la Banque Alternative Suisse (BAS), ainsi que l’ONG SOS Faim Luxembourg. L’enveloppe d’accompagnement technique est quant à elle financée par Proparco.

Ces engagements vont permettre au Fonds de poursuivre sa mission sociale et d’être encore plus ambitieux en matière de performance sociale et environnementale. FEFISOL II sera mis en œuvre dans plus de 28 pays d’Afrique et devrait soutenir à terme 110 institutions de microfinance ou sociétés et coopératives agricoles s’approvisionnant auprès de petits exploitants, pour la plupart certifiées équitables ou biologiques. Les premiers décaissements se feront dès le mois de juillet 2022.

En soutenant la mise en œuvre de pratiques durables sur le plan social et environnemental, FEFISOL II vise directement à améliorer le niveau de vie des populations vulnérables en milieu rural en Afrique, à réduire les inégalités et à promouvoir le développement agricole durable.

Retrouvez le communiqué de presse ici

La SIDI entre au capital d’ACEP Burkina

Acep2

[chapeau]La SIDI entre au capital d’ACEP Burkina à hauteur de 20% en rachetant les parts du fonds Incofin CVSO.[/chapeau]

Aujourd’hui, ACEP Burkina est la deuxième plus grande institution de microfinance (IMF) du Burkina Faso par la taille de son portefeuille et par sa portée : plus de 32 000 clients actifs, dont 23% sont des femmes, et plus de 15 000 emprunteurs. Elle se concentre principalement sur les micro, petites et moyennes entreprises.

Par cette acquisition, la SIDI souhaite renforcer son engagement dans le développement de la finance inclusive en Afrique et plus particulièrement dans la région du Sahel. Compte tenu des multiples défis auxquels la région est confrontée – enjeux politiques et sécuritaires, impact des changements climatiques sur le secteur agricole, manque d’opportunités d’emploi en particulier pour les jeunes – la SIDI considère comme prioritaire de développer ses activités dans la zone afin de réaliser sa mission de transition sociale et environnementale.

La SIDI travaille actuellement avec 9 partenaires au Burkina Faso dans des secteurs très variés : finance inclusive, chaînes de valeur agricoles durables, énergies renouvelables et capital d’amorçage pour les petites industries créatrices d’emplois et de valeur ajoutée. Rappelons qu’au Burkina Faso 40% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté.

Devenir actionnaire d’ACEP Burkina est un engagement fort de la SIDI et une opportunité de renforcer et de diversifier son activité dans le pays en comptant dans son portefeuille l’une des IMF leaders et fortes sur le marché de l’inclusion financière. La SIDI jouera donc un rôle actif dans la gouvernance afin de contribuer au renforcement de l’institution et de promouvoir la performance sociale et environnementale en même temps que la viabilité financière et opérationnelle.

Retrouvez le communiqué de presse ici

 

[CP] 5 millions d’euros accordés par la BEI au fonds FEFISOL II

[CP] La Banque européenne d’investissement accorde un soutien de 5 millions d’euros à FEFISOL II pour le financement du secteur agricole en Afrique

 

Forts du succès de FEFISOL, le premier fonds à impact dédié au monde rural en Afrique qui s’est clôturé en 2021, ses deux fondateurs, la SIDI et Alterfin, ont travaillé activement à la création d’un nouveau fonds : FEFISOL II, créé fin 2021.

Aujourd’hui la BEI annonce son entrée au capital de FEFISOL II pour un montant de 5 millions d’euros ! Cet engagement renouvelé va permettre au Fonds de poursuivre et approfondir sa mission sociale.

FEFISOL 1 a en effet eu une portée considérable pendant la décennie écoulée :

– 86M d’euros décaissés, dont 93% en Afrique subsaharienne ;

– 75% de l’encours moyen en monnaie locale ;

– 92 clients financés dans 25 pays ;

– 139 projets d’accompagnement technique menés auprès de 51 clients.

FEFISOL II vient prolonger le soutien pionnier apporté par FEFISOL I à la microfinance rurale et au secteur agricole. L’enjeu posé par le manque de financement des zones rurales en Afrique et des agriculteurs en particulier reste en effet crucial.

Rappelons qu’en Afrique, moins de 5 % des prêts décaissés par les institutions financières classiques sont destinés au secteur agricole et moins de 10 % des agriculteurs ont accès au crédit. Et ce alors même qu’environ 48% de la population dépend de l’agriculture. Bien qu’il apporte une contribution majeure à de nombreuses économies africaines, le secteur agricole est toujours mal desservi financièrement car bien souvent perçu comme trop risqué ou pas assez rentable.

Les communautés rurales font face à des défis multiples : l’éloignement des financements, mais aussi les risques croissants induits par le changement climatique, également l’inclusion financière des femmes qui représentent 60% de la main d’œuvre agricole en Afrique sans pouvoir le plus souvent bénéficier des mêmes droits que les hommes.

FEFISOL II est structuré pour soutenir financièrement et techniquement des solutions conçues localement pour répondre à ces enjeux. FEFISOL II sera mis en œuvre dans plus de 25 pays d’Afrique subsaharienne et devrait soutenir 130 institutions de microfinance ou sociétés et coopératives agricoles s’approvisionnant auprès de petits exploitants et certifiées équitables ou biologiques.

D’autres investisseurs rejoignent FEFISOL II pour un tour de table qui se terminera fin mars : les premiers investissements seront effectifs dès le mois de mai !