Mieux comprendre comment Abakundakawa, coopérative de café rwandaise, contribue à changer la vie de ses membres

Productrice de café de la coopérative abakundakawa

La SIDI contribue au Farmer Thriving Index pour évaluer l'impact des coopératives sur les petits producteurs de café rwandais. L'étude révèle les effets positifs de la coopérative Abakundakawa sur les conditions de vie et les pratiques agricoles de ses membres.

Le Farmer Thriving Index, une nouvelle initiative visant à mieux évaluer les changements dans la vie des petits producteurs agricoles.

Le Farmer Thriving Index (FTI), ou Indice de Prospérité des Agriculteurs, a été créé par 60Decibels, entreprise spécialisée dans la mesure d’impact social. Le FTI est une évaluation visant à mieux comprendre les changements apportés par les coopératives à leurs membres, tels qu’ils sont perçus par les petits producteurs agricoles eux-mêmes. Il prend en compte plusieurs dimensions du bien-être économique, social et environnemental, permettant ainsi de fournir une évaluation globale de leur qualité de vie et de la durabilité de leurs activités.

En Afrique de l’Est, le FTI s’est intéressé spécifiquement aux petits producteurs de café. Pour cela, un groupe témoin est interviewé formé de 1026 petits producteurs qui ne sont affiliés à aucune coopérative ou entreprise agricole.  Leurs situations et leurs réponses sont ensuite comparées à celles des producteurs de café membres de coopératives.

La SIDI a contribué à cette étude en cofinançant, avec notre partenaire Aceli Africa, et avec la fondation ACTES, l’évaluation de la situation des petits producteurs de café membres d’Abakundakawa, coopérative située au nord du Rwanda dans les régions pauvres de Rushashi et de Minazi. En tout, 282 fournisseurs d’Abakundakawa ont été interrogés dans le but de mieux comprendre leur situation et les effets de l’appartenance à la coopérative sur leur vie.

Abakundakawa, une coopérative rwandaise soutenue depuis plus de dix ans par la SIDI

Abakundakawa est une organisation de producteurs créée en 1999 sur l’initiative de 367 producteurs de café rwandais dans le but de mieux valoriser leur production. Dès le début, l’organisation s’est dédiée à l’achat et à la transformation de cerises de café arabica en café vert de haute qualité pour la commercialisation à l’international.

Depuis 25 ans, Abakundakawa n’a cessé de se développer et compte aujourd’hui plus de 2100 membres actifs, dont 44% de femmes, 23 employés permanents et 175 employés saisonniers. Elle exporte près de 19 conteneurs de café chaque année. Les activités d’Abakundakawa répondent à une mission sociale forte. En effet, l’amélioration du niveau de vie de ses membres est au cœur de l’activité de la coopérative. Pour remplir cet objectif, elle pratique des prix d’achat supérieurs au prix minimum fixé par le gouvernement. L’organisation est notamment certifiée Commerce Équitable depuis 2005 et a ainsi pu augmenter son impact sur le développement social et local à travers des projets d’adduction d’eau, d’amélioration des dessertes agricoles, de paiement des mutuelles de santé, etc.

L’étude décrit des producteurs aux conditions de vies particulièrement fragiles

Les producteurs ayant répondu à l’enquête sont pour deux tiers des hommes, propriétaires de leurs terres, âgés de 48 ans en moyenne. Les familles sont grandes et très peu éduquées ; pour 37%, l’école primaire est le niveau d’éducation le plus élevé dans la famille. Ils possèdent en moyenne un terrain de 2,7 hectares, dont 44% est consacré à la culture de l’arabica pour l’export, le reste aux cultures de pois, de maïs et de bananes.  Pour la moitié des interrogés, la production de café est leur source principale de revenu. L’évaluation de leurs comportements montrent que 60% des interrogés ont des revenus inférieurs au « Living Income Reference Value », une estimation du montant minimal nécessaire pour vivre de façon décente dans la région. Cependant, presque tous les fermiers interrogés souhaitent continuer à produire du café et espèrent que leurs enfants le feront également.

Ce qu’Abakundakawa apporte à ses producteurs

La coopérative s’efforce de fidéliser ses membres grâce à des formations régulières dispensées par des agronomes et des agents de terrain : 71% sont en contact régulier avec ces agents, qu’ils rencontrent trois fois par an en médiane. D’ailleurs, les pratiques agricoles des interviewés sont globalement plus vertueuses que celles du groupe témoin, puisque tous mettent en place des bonnes pratiques agricoles et deux tiers font de l’agroforesterie. Abakundakawa facilite l’accès à des outils adaptés (houe, scie, sécateurs) ainsi qu’à des vaches pour promouvoir la fertilisation naturelle des parcelles. Elle mène également des actions spécifiques en faveur des jeunes et des femmes, et propose un service d’épargne. Grâce à ce dernier, 53% des répondants déclarent épargner chaque mois, comparé à seulement 25% des producteurs du groupe témoin.

Ces actions sont les principaux moteurs de la très bonne satisfaction des fournisseurs concernant la coopérative, qui obtient un excellent résultat sur le Net Promoteur Score, un indicateur qui compare le nombre de promoteurs d’une organisation (c’est-à-dire le nombre de personnes qui recommanderaient cette organisation à leurs proches) au nombre de détracteurs (personnes qui ne recommanderaient pas l’organisation à leurs proches). Abakundakawa obtient un très bon score (NPS de 51), gage de la forte satisfaction et loyauté de ses membres.

Ceux-ci témoignent notamment :

« Ils nous apprennent à faire du café, à faire du compost, à pailler, à tailler, à désherber et à rénover le champ. Toutes ces choses que nous enseigne la coopérative sont très importantes pour un cultivateur de café, car elles lui permettent d’améliorer ses méthodes de culture de manière professionnelle. Je pense que c’est quelque chose d’unique que notre coopérative possède et qui peut être bénéfique à tous les producteurs de café. »
Femme, 61 ans

« J’apprécie la façon dont ils valorisent leurs membres et proposent des formations afin que nous puissions améliorer la quantité et la qualité de nos produits. Ils offrent également des primes et fournissent des vaches pour l’élevage afin que nous puissions obtenir facilement du fumier. »
Femme, 62 ans

Comme dans la majorité des enquêtes de satisfaction liées à la fourniture de services, le seul sujet d’insatisfaction reste le prix payé, en l’occurrence ici pour le café. 62% des interrogés sont ainsi insatisfaits des prix payés par Abakundakawa. Cependant 62% déclarent également avoir réalisé un profit sur la dernière récolte, et la moitié d’entre eux ont remarqué une amélioration par rapport à l’année dernière en termes de revenus reçus.  En effet, Abakundakawa paie un prix supérieur à celui du marché et les primes issues des certifications bio et commerce équitable permettent en outre le paiement d’un bonus en fin de campagne.

Conscients des apports cruciaux fournis par la coopérative, 80% des interrogés prévoient donc de continuer à investir et développer leur production de café. Il y a fort à parier qu’ils continueront longtemps à fournir Abakundakawa en café équitable d’excellente qualité.

Découvrez le rapport d’activités 2021 de la SIDI

Couv sidi ra202 compress

Le rapport d’activités 2021 est en ligne !

L’année 2021 a encore été très marquée par les effets de la pandémie de Covid19, mais saluons l’engagement de chacun qui a permis à la SIDI de poursuivre sa mission d’investisseur solidaire au service de l’inclusion financière et économique des populations exclues des systèmes financiers conventionnels.

Découvrez les performances et réalisations de la SIDI et des organisations partenaires, toutes engagées dans une démarche de transition écologique et sociale. Consciente des besoins importants qui persistent en financement comme en accompagnement, la SIDI reste toute entière mobilisée pour répondre aux enjeux qui se posent de façon toujours plus aigüe aux populations les plus vulnérables.

Gardons notre cap et notre ambition en faveur d’une finance solidaire !

 

 

 

 

Publication du Bilan social et environnemental 2021 de la SIDI

Couv bse sidi 2021

Le Bilan Social et Environnemental 2021 de la SIDI présente les chiffres clés de son activité en faveur du développement d’économies inclusives principalement en zones rurales.

 

En 2021, la SIDI poursuit sa mission d’investisseur solidaire et démontre la valeur ajoutée de son action.

Elle appuie 144 partenaires dans 36 pays : des IMF rurales ou mixtes, des entités agricoles majoritairement certifiées bio et commerce équitable.

Elle continue de cibler les plus fragiles :

✔️ 73% des partenaires sont situés dans des pays vulnérables au changement climatique

✔️ 73% des partenaires sont situés dans des pays à IDH faible ou moyen

✔️ 57% des partenaires sont situés dans des pays à faible bancarisation

✔️ 53% du PF dédié à l’Afrique subsaharienne

Elle maintient comme priorité l’autonomisation des partenaires :

📌 51% du PF est consacré à l’investissement en capital ;

📌 1/3 des prêts ont une durée supérieure à 36 mois

Elle renforce l’accompagnement sur mesure apporté aux partenaires via trois canaux :

→ la participation aux instances

→ l’accompagnement personnalisé

→ l’assistance technique

Retrouvez tous les chiffres et données du Bilan social et environnemental 2021

 

 

 

Focus sur l’accompagnement technique aux acteurs ruraux africains

Créé en 2011 par la SIDI et ses partenaires, le fonds Fefisol propose, en complément de son appui financier, une facilité d’accompagnement technique (AT) aux acteurs ruraux africains. Après avoir conduit près de 140 projets d’AT sur le continent, la SIDI et Alterfin doivent lancer un second fonds en 2022, avec l’ambition d’approfondir toujours plus son approche sociale et environnementale des entreprises financées.

Financement et AT, terreau fertile pour la croissance des entités agricoles en Afrique

Par Gabrielle Orliange, Responsable de la performance sociale et environnementale SIDI/Fefisol (publié in Secteur privé & développement #36, La revue de Proparco, 4e trimestre 2021)

En Afrique, la microfinance et le secteur rural intéressent peu le système bancaire classique. Un accompagnement technique (AT) des entités agricoles, combiné à une offre financière adaptée jouent pourtant un rôle essentiel dans le développement durable du continent. C’est pourquoi le fonds Fefisol (Fonds européen de financement solidaire pour l’AFrique), en complément de son appui financier, propose une facilité d’accompagnement technique aux acteurs ruraux. Dans ce cadre, il met au service de ses clients des prestataires spécialisés qui les aident à renforcer leur viabilité et à améliorer leur productivité, tout en veillant à préserver les conditions d’existence des petits producteurs agricoles.

Depuis sa création il y a tout juste dix ans, Fefisol a ainsi financé 139 projets d’accompagnement auprès de 51 clients dans 22 pays africains. Plus de deux tiers des bénéficiaires sont des petites institutions de microfinance (IMF) en consolidation[1] ou des entités agricoles. Un quart des projets d’accompagnement technique soutenus par le fonds sont liés aux thématiques financières, notamment au suivi comptable et au renforcement du contrôle interne.

Le programme d’accompagnement technique renforce l’impact de l’appui financier. Au niveau du bénéficiaire, les deux leviers d’action se révèlent complémentaires : les prêts de Fefisol permettent aux entreprises d’accroître leur activité, tandis que l’expertise technique les aide à sécuriser cette croissance en améliorant leur efficacité. Au niveau du pilotage du fonds, l’accompagnement technique permet en retour aux chargés d’investissement d’améliorer leur compréhension du fonctionnement des entreprises bénéficiaires, ce qui garantit une meilleure efficience opérationnelle.

L’offre d’AT que propose Fefisol se distingue surtout en apportant une réponse sur mesure aux besoins du client. Celui-ci est largement impliqué dans l’ensemble du processus, y compris dans la sélection du prestataire. Cette bonne appropriation est également renforcée par la contribution financière directe que chaque client doit apporter au projet[2].

IMPLIQUER LE CLIENT DANS TOUTES LES PHASES DU PROCESSUS

Au cours de la décennie, les besoins des clients de Fefisol ont largement évolué. Depuis près de deux ans, en raison de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19, les demandes adressées au fonds ont principalement porté sur la couverture d’équipements non prévue dans leur budget annuel. Les IMF ont pour leur part demandé à être accompagnées sur la gestion de la liquidité dans un contexte de crise. Fefisol a répondu à ce besoin en organisant, avec des partenaires, une formation en ligne sur cette thématique.

L’évaluation indépendante de la facilité menée en 2019 permet de dresser le bilan de l’impact de l’accompagnement technique au niveau des bénéficiaires. Beaucoup de missions d’AT répondent à des opportunités et besoins de changements fondamentaux au sein des institutions bénéficiaires. Dans de nombreux cas, les projets d’AT ont permis de démarrer un processus de transformation en profondeur. En offrant la possibilité aux clients de tester plus rapidement et facilement des innovations, ils contribuent à accélérer la mise en place de solutions optimales.

Plusieurs leçons peuvent être tirées de ces dix années d’activité. La principale demeure la nécessité de l’appropriation par le client du projet d’accompagnement technique. À ce titre, son implication dans le processus est cruciale, depuis la définition de ses besoins pour une solution sur mesure jusqu’au pilotage du consultant. Il convient par ailleurs de conserver une certaine agilité tout au long de la mise en œuvre des projets d’AT pour garantir une réponse efficace.

RELEVER LE DÉFI DE L’ÉVALUATION DE L’IMPACT DES PROJETS

En aval, le défi majeur de ce type de dispositif reste celui de l’évaluation de l’impact des programmes d’AT sur les bénéficiaires. Grâce à la possibilité d’octroyer des financements successifs et à ses processus de suivi de la performance de ses clients, Fefisol dispose néanmoins d’outils performants pour caractériser et documenter cet impact dans la durée.

Pour accompagner cette montée en puissance, un fonds Fefisol 2 va être lancé en mars 2022. Placé dans la continuité de Fefisol 1, il proposera toujours des services financiers et techniques à des IMF rurales et à des entités agricoles, avec l’ambition d’approfondir son approche sociale et environnementale des projets. À ce titre, la facilité AT aura un compartiment dédié à l’amélioration des pratiques agricoles durables et au financement de l’agriculture, tout en conservant son approche « sur mesure » de façon à répondre à l’ensemble des besoins de ses clients.

[1] IMF Tier 3, dont le total des actifs est inférieur à 5 millions USD.

[2] Cette contribution obligatoire – au moins 15% de chaque mission – explique le montant moyen relativement faible des projets d’AT.

 

Focus sur l’accompagnement technique aux acteurs ruraux africains

Créé en 2011 par la SIDI et ses partenaires, le fonds Fefisol propose, en complément de son appui financier, une facilité d’accompagnement technique (AT) aux acteurs ruraux africains. Après avoir conduit près de 140 projets d’AT sur le continent, la SIDI et Alterfin doivent lancer un second fonds en 2022, avec l’ambition d’approfondir toujours plus son approche sociale et environnementale des entreprises financées.

Financement et AT, terreau fertile pour la croissance des entités agricoles en Afrique

Par Gabrielle Orliange, Responsable de la performance sociale et environnementale SIDI/Fefisol (publié in Secteur privé & développement #36, La revue de Proparco, 4e trimestre 2021)

En Afrique, la microfinance et le secteur rural intéressent peu le système bancaire classique. Un accompagnement technique (AT) des entités agricoles, combiné à une offre financière adaptée jouent pourtant un rôle essentiel dans le développement durable du continent. C’est pourquoi le fonds Fefisol (Fonds européen de financement solidaire pour l’AFrique), en complément de son appui financier, propose une facilité d’accompagnement technique aux acteurs ruraux. Dans ce cadre, il met au service de ses clients des prestataires spécialisés qui les aident à renforcer leur viabilité et à améliorer leur productivité, tout en veillant à préserver les conditions d’existence des petits producteurs agricoles.

Depuis sa création il y a tout juste dix ans, Fefisol a ainsi financé 139 projets d’accompagnement auprès de 51 clients dans 22 pays africains. Plus de deux tiers des bénéficiaires sont des petites institutions de microfinance (IMF) en consolidation[1] ou des entités agricoles. Un quart des projets d’accompagnement technique soutenus par le fonds sont liés aux thématiques financières, notamment au suivi comptable et au renforcement du contrôle interne.

Le programme d’accompagnement technique renforce l’impact de l’appui financier. Au niveau du bénéficiaire, les deux leviers d’action se révèlent complémentaires : les prêts de Fefisol permettent aux entreprises d’accroître leur activité, tandis que l’expertise technique les aide à sécuriser cette croissance en améliorant leur efficacité. Au niveau du pilotage du fonds, l’accompagnement technique permet en retour aux chargés d’investissement d’améliorer leur compréhension du fonctionnement des entreprises bénéficiaires, ce qui garantit une meilleure efficience opérationnelle.

L’offre d’AT que propose Fefisol se distingue surtout en apportant une réponse sur mesure aux besoins du client. Celui-ci est largement impliqué dans l’ensemble du processus, y compris dans la sélection du prestataire. Cette bonne appropriation est également renforcée par la contribution financière directe que chaque client doit apporter au projet[2].

IMPLIQUER LE CLIENT DANS TOUTES LES PHASES DU PROCESSUS

Au cours de la décennie, les besoins des clients de Fefisol ont largement évolué. Depuis près de deux ans, en raison de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19, les demandes adressées au fonds ont principalement porté sur la couverture d’équipements non prévue dans leur budget annuel. Les IMF ont pour leur part demandé à être accompagnées sur la gestion de la liquidité dans un contexte de crise. Fefisol a répondu à ce besoin en organisant, avec des partenaires, une formation en ligne sur cette thématique.

L’évaluation indépendante de la facilité menée en 2019 permet de dresser le bilan de l’impact de l’accompagnement technique au niveau des bénéficiaires. Beaucoup de missions d’AT répondent à des opportunités et besoins de changements fondamentaux au sein des institutions bénéficiaires. Dans de nombreux cas, les projets d’AT ont permis de démarrer un processus de transformation en profondeur. En offrant la possibilité aux clients de tester plus rapidement et facilement des innovations, ils contribuent à accélérer la mise en place de solutions optimales.

Plusieurs leçons peuvent être tirées de ces dix années d’activité. La principale demeure la nécessité de l’appropriation par le client du projet d’accompagnement technique. À ce titre, son implication dans le processus est cruciale, depuis la définition de ses besoins pour une solution sur mesure jusqu’au pilotage du consultant. Il convient par ailleurs de conserver une certaine agilité tout au long de la mise en œuvre des projets d’AT pour garantir une réponse efficace.

RELEVER LE DÉFI DE L’ÉVALUATION DE L’IMPACT DES PROJETS

En aval, le défi majeur de ce type de dispositif reste celui de l’évaluation de l’impact des programmes d’AT sur les bénéficiaires. Grâce à la possibilité d’octroyer des financements successifs et à ses processus de suivi de la performance de ses clients, Fefisol dispose néanmoins d’outils performants pour caractériser et documenter cet impact dans la durée.

Pour accompagner cette montée en puissance, un fonds Fefisol 2 va être lancé en mars 2022. Placé dans la continuité de Fefisol 1, il proposera toujours des services financiers et techniques à des IMF rurales et à des entités agricoles, avec l’ambition d’approfondir son approche sociale et environnementale des projets. À ce titre, la facilité AT aura un compartiment dédié à l’amélioration des pratiques agricoles durables et au financement de l’agriculture, tout en conservant son approche « sur mesure » de façon à répondre à l’ensemble des besoins de ses clients.

[1] IMF Tier 3, dont le total des actifs est inférieur à 5 millions USD.

[2] Cette contribution obligatoire – au moins 15% de chaque mission – explique le montant moyen relativement faible des projets d’AT.

 

Le rapport d’activités 2020 est disponible en ligne

Couv_RA2020_FR(final)

Pionnière de l’investissement solidaire dans les pays du Sud et de l’Est, la SIDI publie son rapport annuel

La SIDI propose à ses partenaires des financements adaptés ainsi que de l’accompagnement sur mesure, et œuvre ainsi pour une finance générant plus d’impact social et environnemental, de transparence et de solidarité. Retour sur les temps forts de l’année 2020 et sur nos activités en faveur de la transition écologique et sociale.

 

 

 

 

Publication du nouveau bilan social et environnemental

Couv bse 2021

Découvrez le nouveau bilan social et environnemental de la SIDI

 

 

Cette année le bilan social et environnemental revient sur les quatre années du Plan stratégique de la SIDI 2017-2020.

Une mine d’informations et de données chiffrées qui soulignent l’importance des deux piliers sur lesquels repose l’action de la SIDI envers ses partenaires : le financement et l’accompagnement.

Un bilan qui mesure notre progression, ainsi que celles des partenaires, en termes de transition écologique et sociale.

→ 139 partenaires dans 36 pays

→ Croissance du portefeuille global de la SIDI : de 25.1 M€ en 2017 à 37.3 M€ fin 2020

→ L’Afrique reste la priorité n°1 pour la SIDI : 67% des partenaires, 56% de son portefeuille fin 2020

→ Des Institutions de Micro-Finance centrées sur le financement rural, des Organisations de Producteurs majoritairement certifiées bio et commerce équitable

→ Un ciblage centré sur les populations les plus vulnérables : 46% de bénéficiaires femmes et 47% de bénéficiaires ruraux

Bilan social et environnemental 2017-2020